sous la chaleur d'une douce après-midi, sohel patiente. elle admire le paysage déjà admiré des centaines de fois, elle admire ses gens qu'elle reverra demain (encore et encore). le bout de ses doigts offre une caresse à l'intouchable, prétend toucher les toits lointains et colorés qui forment les lisières de son quartier. son dos est posté contre le portail de fer, gardien d'un manoir dont elle foule trop souvent les longs couloirs. fatiguée des routines dénuée de passions, elle se fait trop souvent vagabonde. ardent qu'est le besoin de s'échapper ! courir vers l'inconnu, sans craindre de devoir se retourner... (feu au cœur) contradiction actuelle, car aujourd'hui sohel s'en va à la rencontre du passé.

ce de son aude accompagnée;
belle enfant aux airs de nouveautés
elle lui donne envie d'écrire des chansons
toutes par ses sourires inspirées
(soleil aux nuages que l'on voudrait enlacer)

15h02
la jeune ferme les yeux ; promesse muette de ne les rouvrir que lorsqu'elle sera certaine de son arrivée... les oreilles tentent de percevoir tous les détails avoisinants, mais le chien du champ d'à côté beugle tant qu'elle peine à s'y retrouver. odile s'approche t-elle,

à pas de fée ?


@odile jankowski