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crève coeur
pseudo : manon. avatar : noah centineo. situation : célibataire. occupation : disquaire, étudiant en cinéma. Messages : 21pseudo : manon.
avatar : noah centineo.
situation : célibataire.
occupation : disquaire, étudiant en cinéma.
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si tu bois de l'eau chaude avec des fleurs dedans
personnage inventé
trop impulsif, trop émotif, trop imprudent,
trop.
et puis l’opposé semble se manifester, lorsque les doigts s’mettent à pianoter sur le clavier, lorsque le nez s’penche sur les cahiers. gamin guidé par l’ambition d’une vie construite sur sa passion, accroché au travail auquel il peut se dédier du soir au petit matin, bien peu préoccupé par les cernes parfois creusées sur son minois, le lendemain. il s’acharne, armé d’une patience insoupçonnée. minutie soudaine au bout d’ses doigts maladroits, le palpitant apaisé. il range ses stupidités pour quelques heures, accroche sur sa face le sérieux qui l’ennuie pourtant si vite. perturbateur prend des airs de directeur, lunettes occasionnelles foutues sur l’bout de son nez.
gautier, il n’sait pas vraiment quoi en penser. accoutumé au bain d’fumée avec lequel sa mère accueille les invités, toujours à l’écoute de c’qu’elle veut lui partager. il la regarde avec de grands yeux curieux depuis qu’il est petit. tenté d’partager les croyances, sans pouvoir prétendre être foncièrement convaincu — il vit avec, plus qu’il ne s’y dédie.
pseudo : manon. avatar : noah centineo. situation : célibataire. occupation : disquaire, étudiant en cinéma. Messages : 21pseudo : manon.
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— il fait quoi l’gosse ici ?
— putain, rentre chez toi gautier !
la silhouette frêle d’un enfant, maillot de foot trop grand — du psg sans doute, le gosse ne sait toujours pas ce que ces sigles prononcés par son père comme l’évangile peuvent bien signifier. la moue cousue sur ses lippes s’épaissie, les doigts trottent sur le pan de son t-shirt. le môme fantasme d’une fugue n’ayant pas passé les trois pas au-delà du palier, il se pense délinquant, brigand lorsque pourtant.
— j’peux jouer avec vous ?
l’innocence encore peinte sur ses joues rebondies, il regarde plus le ballon de foot coincé sous la semelle que le joint au creux des lèvres. il est minuit passé — déjà deux heures qu’il devrait être couché. plutôt qu’ça, ses vieilles vans délavées frottent contre les graviers.
— tu fais chier. tu sais pas jouer.
les petits poings enserrent le tissu, cette fois.
— c’toi qui fais chier…
il balbutie un peu, le gosse ; sent peser sur lui les regards des quatre grands gaillards.
— parle mieux. p’tit con.
— vas-y j’le ramène, j’reviens.
la paume lui semble gigantesque lorsqu’elle s’écrase dans sa nuque, le pousse à avancer vers l’entrée qu’il vient tout juste de passer. leurs baskets claquent dans la cage d’escaliers — le gosse qui traîne des pieds. l’ascenseur ne fonctionne plus depuis quatre jours. cinq étages, un reniflement ; et l’regard un peu vide. gautier est déçu, du haut de ses neuf ans, mais n’en dit rien. devant la porte, il sort de la poche de son short les clés qu’il a subtilisé, sur la commode de l’entrée.
— tu r’descends pas, ok ? à la prochaine j’le raconte à tes vieux.
les opales du gosse roulent, un peu trop pour que ça ne s’apparente pas au mimétisme des adolescents qu’il épie, sur le bas côté de la cour. la claque derrière son crâne retentit aussitôt.
— et lève pas les yeux au ciel. p’tit con.
les yeux s’embuent, les sourcils se froncent. fragile. en face, un soupire. c'qu'il peut être collant, gosse.
paraît qu'il n'a ni frère ni soeur, gosse. paraît qu'il s'fait chier, gautier.
— demain. on fait une partie.
le minois s'illumine.
— tu pourras v'nir que si je te vois pas redescendre. vu ?
il hoche vigoureusement la tête, gosse.
et comme le foutu gosse qu'il est, il tourne trois fois la clé dans la serrure parce qu'il s'est trompé de sens, et d'un dernier sourire béat, il dit au revoir.
— gautier.
— mh.
— gautier !
étendu sur un sofa dont les coutures menacent de sauter. quelques carcasses de bouteilles jonchent le vieux parquet, d’autres sont perchées sur la table basse toujours couverte. il a le hoodie d’la veille sur le dos, sa capuche rabattue sur sa tignasse et la gueule enfoncée dans un oreiller sans housse.
à côté, ça fait du bruit. l’un mange des céréales à quatorze heures, l’autre passe un coup d’aspirateur. une colocation dans laquelle il s’invite parfois, échoué sur un canapé qu’il s’octroie. quelques cigarettes ont percé le tissu vieilli. elles sont entassées sur le cendrier, posé à côté d’une pile de vinyles et d’son ordinateur. l’écran est relevé, ses cours à découvert. il a surpris charles les lire la veille, assis par terre, un joint aux lèvres. gosse n’étonne plus personne par ses visites impromptues, par ses affaires qu’il déballe partout où il passe — un double d’leurs clés trône sur son trousseau beaucoup trop garni, comme s’il était le concierge d’un motel. dorénavant, pour une babiole oubliée dans un appartement, c’est lui qu’on appelle. ça fait rire, plus que ça n’interpelle.
— il s’réveille pas !
ça hurle à la fenêtre. il ne sourcille pas pour autant.
d’une nuit à l’autre, gautier, on sait jamais trop où il crèche dans l’immeuble. on sait seulement qu’la fenêtre sera ouverte, pour une clope fumée à cinq heures.
— gosse y a ta meuf !
il ouvre un oeil, aussitôt.
« sa meuf », c’est cléo.
mais cléo, c’est pas sa meuf.
c’est comme ça qu’on l’appelle. conséquence d’une possessivité qu’il justifie en prétendant qu’c’est comme sa soeur, et les soeurs, faut pas y toucher. ça fait plus de dix ans qu’il la connaît. et cléo, du haut d'ses huit ans, elle a tout emporté. elle a pris sa tendresse, cueilli ses sourires, accueilli ses bras trop souvent enroulés autour de ses épaules menues. cléo, elle est entrée dans sa vie en claquant la porte, et depuis, elle ne l'a jamais quitté.
alors, il s’lève. il trébuche un peu, ses pieds nus contre les bouteilles qu’il fait rouler. il s’approche de la fenêtre, le pas un peu traînant, et vient plier sa carcasse contre le rebord, son minois suspendu au dessus de la cour. cléopatra s’tient là, ses longs cheveux noués en une natte.
— tu viens ?
il sait même pas où, gosse.
pourtant, il lui dit sans détour ce qu'il lui répondra toujours.
— j'arrive !
pseudo : champagne supernova, emma. avatar : taehyung. situation : célibataire. occupation : batteur, facteur. Messages : 86pseudo : champagne supernova, emma.
avatar : taehyung.
situation : célibataire.
occupation : batteur, facteur.
Messages : 86
fkdjslskl 
trop émue de relire ta plume
trop émue de relire GAUTIER
les signes de son big 3 lui vont si bien j'en ai des palpitations
jtm.
bientôt cléo c promis.
trop émue de relire ta plume
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les signes de son big 3 lui vont si bien j'en ai des palpitations
jtm.
bientôt cléo c promis.
mais pdlkfndklfn wait
pourquoi douter sur absolument chacun de tes mots
quand ils sont tous parfaits ???
je comprends pas, dis-moi
ce gosse qui se profile ah my,
il est à croquer
et le métier blblblbl,
j'suis ben curieuse de voir où ça va le mener dans combray
bienvenue par ici petit chat
pourquoi douter sur absolument chacun de tes mots
quand ils sont tous parfaits ???
je comprends pas, dis-moi
ce gosse qui se profile ah my,
il est à croquer
et le métier blblblbl,
j'suis ben curieuse de voir où ça va le mener dans combray
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pseudo : PA. avatar : aiysha situation : solitude accompagnée. occupation : errante à la voix cassée. Messages : 139pseudo : PA.
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situation : solitude accompagnée.
occupation : errante à la voix cassée.
Messages : 139
gautier
encore et toujours
et encore et toujours, un coup de coeur ce gamin.
bienvenue dans ta maison chaton
(tu as tout ta place ici)
encore et toujours
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pseudo : ICARE avatar : yuka mannami situation : cœurs et corps dissociés ! peur d’écorcher ses amitiés occupation : pierres fines par milliers, des bijoux qu'elle enchante à l'atelier Messages : 164pseudo : ICARE
avatar : yuka mannami
situation : cœurs et corps dissociés ! peur d’écorcher ses amitiés
occupation : pierres fines par milliers, des bijoux qu'elle enchante à l'atelier
Messages : 164
(c tt voilà, roule moi dessus beau gosse)
non sérieusement, emma en a tellement fait des tartines sur toi que la barre était haute, mais là je ne peux qu’admettre que... oui, bon, ok, gautier a l’air incroyable. en plus un capricorne....
j’ai très hâte d’en lire + et j’espère que tu me feras une petite place dans tes liens hihi
bienvenue à la maison, j’espère que tu t’y plairas !
oh mais je le connais lui !!
bienvenue sur kd
j'ai hâte de voir comment tu vas l'adapter au forum
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pseudo : waltz for venus avatar : emile woon occupation : bassiste de la bande / vendeur dans la boulangerie familiale / livreur Messages : 101pseudo : waltz for venus
avatar : emile woon
occupation : bassiste de la bande / vendeur dans la boulangerie familiale / livreur
Messages : 101
oh no chaton faut pas tant t'inquiéter, tu écris si bien je ??
j'ai aussi souvenir de gautier (eh oui hihi le monde est potit, j'étais milo/hortense), contente de le voir ici olalaaa
bienvenue, pis j'espère qu'on se croisera inrp
j'ai aussi souvenir de gautier (eh oui hihi le monde est potit, j'étais milo/hortense), contente de le voir ici olalaaa
bienvenue, pis j'espère qu'on se croisera inrp
pseudo : manon. avatar : noah centineo. situation : célibataire. occupation : disquaire, étudiant en cinéma. Messages : 21pseudo : manon.
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situation : célibataire.
occupation : disquaire, étudiant en cinéma.
Messages : 21
vous êtes si doux.
@leo yoon jtm. j'ai hâte. kgbdfhg.
@sim lagarde
merci c'est si adorable je ??
@sohel dehwar à deux doigts d'être une extension d'ma personnalité.
merci bcp chaton, ça réchauffe mon coeur kgbfhd.
@sibylle oka ptdrkgnds
bcp trop doux ce message, merci olala ?? puis contente de pas décevoir.
+jte garde la place avec plaisir chaton.
@hector parris merci bcp ptit chat !!
@elijah tan omggfbs mais cc ??
adorable je-.
jspr aussi qu'on en aura l'occasion cette fois pcq là.
pseudo : astre défunt avatar : victoria pedretti situation : amour de l'esprit plus que des formes, ils peuvent être masculins comme féminins même si elle n'en érafle aucun. môme qui se tue au boulot oublie le plaisir de la chair qui lui invoque un peu trop l'enfer. puis elle assassine les cendres d'attirance car flemme de devenir essentielle à quelqu'un d'autre qu'à elle même. occupation : habitude à la précarité, à engendrer des prêts pour subsister. de toute façon pour rêver, y’a pas de frais à payer. elle écrit orphée des mots sur le papier. rien de grandiose (ni de vendable) mais elle s'acharne la poupée à inventer de la poésie pour subsister. car la passion brûle ses veines et qu'elle refuse de s'avouer la vérité, celle qu'elle est nulle à chier. Messages : 19pseudo : astre défunt
avatar : victoria pedretti
situation : amour de l'esprit plus que des formes, ils peuvent être masculins comme féminins même si elle n'en érafle aucun. môme qui se tue au boulot oublie le plaisir de la chair qui lui invoque un peu trop l'enfer. puis elle assassine les cendres d'attirance car flemme de devenir essentielle à quelqu'un d'autre qu'à elle même.
occupation : habitude à la précarité, à engendrer des prêts pour subsister. de toute façon pour rêver, y’a pas de frais à payer. elle écrit orphée des mots sur le papier. rien de grandiose (ni de vendable) mais elle s'acharne la poupée à inventer de la poésie pour subsister. car la passion brûle ses veines et qu'elle refuse de s'avouer la vérité, celle qu'elle est nulle à chier.
Messages : 19
OMG LE RETOUR
T BO T PERF ET TU ECRIS TOUJOURS AUSSI BIEN KRKRKRKR
BIENVENUE LOV
T BO T PERF ET TU ECRIS TOUJOURS AUSSI BIEN KRKRKRKR
BIENVENUE LOV