éclipse

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cours, cours à l'infini : bonheur si joli. attrapé (saisi) n'en avoir jamais assez (ressenti). avec rapidité, les heures défilées à la liberté tant aimée. entre les ruelles pavées; corps danse entre les animés pour rejoindre d'un pas pressé intérieur à l'odeur papier adoré. souffle presque coupé par l'effort destiné

(retard évité), rire se mélange sans peine lorsque penché au dessus du comptoir — douceur espoir.


bonjour chef!


apprécié, admiré. celui dont le savoir offert scintille dans tes pupilles illuminées. modèle affirmé, partage privilégié. passion enluminée dans des discours parfois secrets. khaled, prince des connaissances murmurées. renaissance des esprits éveillés.



désolé j'ai pas vu l'heure
— j'étais plongé dans les petits papiers de sohel


quelques histoires contées, quelques dessins manifestés. un plaisir autant qu'une insécurité à les observer. fasciné sans mettre mots sur les entités.


t'es prêt? on y va?


vivre (vivre), respirer. intrigué par votre nouvelle aventure (imaginée). à l'attendre, comme un enfant le ferait. parce qu'il a toujours su garder calme dans ta folie amenuisée. aménité déposée sur tes lèvres étirées. voilà petit carnet désormais entre tes doigts effilés; crayon de bois accompagne (charmé).


je t'ai pas demandé,
j'ai oublié — tellement pressé qu'on s'occupe de tout ça

mais, tu vas bien?


à souvent t'en inquiéter; t'en questionner. importance de grâce fée, frivolité.

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le début de soirée a une odeur de réussite, le ciel un goût d'accomplissement, les sens de khal sont toujours satisfaits par les bruissements du printemps qui fait son retour, par le scintillement du soleil qui se couche, infatigable, au point du jour.
savourant un thé encore fumant, il patiente dans une sérénité que rien ne saurait perturber, même pas les imprévus d'un assistant retardataire.
son sac est prêt : l'appareil photo, le carnet, le paquet de cigarettes (il a fini par craquer), le thermos et un cadeau, enroulé dans du papier de soie, au cas où je la croiserais... il n'a rien oublié.
bonjour chef!
la salutation survient comme un ricochet dans le silence d'un lac immobile,
désolé j'ai pas vu l'heure,
khal s'extirpe de son temple intérieur, affiche un sourire mi-exaspéré, mi-amusé.

ce n'est pas grave, si c'était pour sohel... indulgence d'une douceur qui lui est naturelle,
mais la prochaine fois, je ne t'attendrai pas, et tu resteras ici pour bosser sur les papiers qui ne m'intéressent pas. fermeté caractéristique de la famille rahman, parce que le paternel lui a appris qu'il ne fallait jamais laisser les autres franchir les lignes, ces lignes qui font tenir toute la société, les rapports humains, le journal, le respect mutuel.

il se lève, lui sert une tasse de thé, fait disparaitre la remontrance par une petite tape affectueuse sur l'épaule. je te retourne la question. prêt?
évidemment que louis est prêt. il transpire la ferveur de la jeunesse impatiente, la soif d'aventure. mais il reste un peu de temps avant que le festival batte son plein.
la tasse est bleu ciel, khal a pris soin d'y apposer une étiquette au nom de louis quand il a commencé à travailler avec lui. le genre d'attention que khal aura toujours. je vais bien, merci. il fait beau et les oiseaux chantent. le genre de réponse que khal donnera toujours. il faut dire que les habitudes ont la vie dure...
mais après tout, il fait beau et les oiseaux chantent.
donc ça va, n'est-ce pas?
je vois que tu es en forme. pas besoin de retourner la question quand on est capable d'y répondre soi-même, une (mauvaise) manie de ne pas s'épancher en paroles superflues.
des bonnes résolutions pour le retour de l'été?