Accueil(1/1) de l'ordre du possible
pseudo : ana (douce mélancolie) avatar : clairo situation : cœur mal assemblé, cœur en (ré)apprentissage, cœur reste encore dupe mais attend qu'on lui prouve qu'il a tort de douter... occupation : le temps qui se partage encore les bancs de l'université (m1 édition) et le stand de confiserie du vieux rené, là-haut sur le marché. Messages : 58pseudo : ana (douce mélancolie)
avatar : clairo
situation : cœur mal assemblé, cœur en (ré)apprentissage, cœur reste encore dupe mais attend qu'on lui prouve qu'il a tort de douter...
occupation : le temps qui se partage encore les bancs de l'université (m1 édition) et le stand de confiserie du vieux rené, là-haut sur le marché.
Messages : 58
c'est loin hier...
niveau impératif, faut que ça soit un.e gamin.e d'ici, qui a grandi dans une ferme voisine de celle des grands-parents d'odile et a le même âge qu'elle (entre vingt et vingt-deux ans). petits, ils traînaient ensemble tous les étés, peut-être même que lorsqu'elle a arrêtée de venir (il y a dix ans) iel a continué à l'attendre un peu? c'est vraiment libre! ce qui est sûr c'est que gamins, iel tenait beaucoup à odile. s'il a pu l'oublier depuis, il y a des vestiges d'eux sur les murs des deux fermes, quelques lettres aussi que les anciens ont conservés et qui leur ont été restitué : odile garde toujours celles écrites par ton personnage avec elle, peut-être que iel aussi ? ou bien elles sont compilées dans une boite à souvenirs ou en boule dans un tiroir ?
depuis quelques mois odile est revenue. elle s'est installée en ville et cherche à recoller les morceaux d'une histoire toute décousue : celle de ses parents! mais en recevant les lettres du passé, elle s'est rendue compte qu'elle avait peut-être quelque chose à vivre à combray elle aussi? c'est un peu dur pour elle de décider si elle en a réellement envie. dans le fond, les mots maladroits pourraient se suffire à eux-mêmes puis elle aurait peur de tacher le papier froissé avec de mauvais souvenirs qu'ils se créeraient. en gros ton perso, c'est une mise en pratique, une épreuve pour ma odile : rester assise sur le banc à relire les vielles lettres et les histoires de maman ou relever la tête au carrefour pour renouer avec ton personnage ? et franchement, ça dépendra de ce que l'on décide toi et moi!
dans le fond l'ébauche que je te propose ici peut déboucher sur beaucoup de choses différentes! je n'ai pas envie de trancher maintenant, je me dis que ça pourrait être intéressant de le faire à deux, comme on le sent au fil de ce que l'on écrira ensemble ?
voilà, merci de m'avoir lu jusqu'ici, j'espère que tu passes une bonne journée <3 (puis si ça n'est pas le cas, combray a tout le soleil dont tu as besoin tu sais....)
feat conan gray, nico hiraga, amandla stenberg, rowan blanchard, chella man, lachlan watson...
t’étais là, sur le banc de papa et maman l’autre jour, à l’endroit même où ils se promis de s’aimer toujours et tu m’as souris. t’étais là déjà, lorsque petite je venais rendre visite à grand-mère dans la ferme bancale, les photos sur les murs jaunis en témoignent…
déjà gamins on voulait nous marier, j’avais oublié moi -peut-être que toi aussi ? mais mamie me l’a rappelé il y a quelques semaines ; elle m’a tendu une lettre que tu m’avais écrite, pleine de fautes et de ratures, et sans trop que je ne puisse me l’expliquer, elle a rejoint tous les papiers qui gonflent déjà mes poches - je la lis parfois sur le banc de papa et maman, assise à une table au café ou couché dans l’herbe du parc... je crois que ces mots d’enfants m’ont touchés, j’aimerais bien qu’on m’aime comme le toi d’il y a dix ans.
parfois, j’espère te croiser au détour d’une rue, t’apercevoir depuis le jardin de grand-mère mais lorsque tu me souris, je ne peux m’empêcher de voir la grimace que fait papa en parlant de maman…
j’ai peur que si je souris en retour, un jour tu grimaces aussi en parlant de moi…
(alors à chaque carrefour je fixe mes lacets et j’accélère, juste au cas où)